Les testicules sont une structure glandulaire participant à la production des spermatozoïdes. Leur pathologie est représentée par les affections tumorales, infectieuses et traumatiques. La pathologie de la verge peut être également tumorale et traumatique mais aussi fibrosante dans le cadre de la maladie de Lapeyronie (apparition d’une induration, déformation et dysérection).
De situation superficielle, testicules et verge sont bien explorés par l’examen clinique (inspection et palpation) et si besoin, dans certaines indications précises, par l’échographie grâce à des sondes de haute résolution. L’IRM est une technique de seconde intention.
En cas d’hésitation diagnostique ou devant une problématique précise, on peut réaliser une échographie scrotale (des bourses), qui permet d’analyser le testicule, l’épididyme (qui est plaqué contre le testicule et peut également être concerné par un processus infectieux ou inflammatoire) et les vaisseaux (qui peuvent être concernés par un phénomène variqueux dit varicocèle).
Cette exploration nécessite alors l’utilisation d’une sonde superficielle de très haute résolution avec fréquence variable allant de 10 à 15 mégaHertz, couplage en routine du Doppler (couleur, énergie et pulsé) et élastographie. Cette dernière technique permet d’évaluer la consistance plus ou moins ferme d’une anomalie, le plus souvent d’une masse, qui reflète indirectement son degré d’activité.
Anomalies cliniques à l’examen des bourses
- Douleur aiguë : recherche de
- Inflammation aiguë atypique (orchi-épididymite aiguë)
- Révélation sur un mode aigu d’une tumeur testiculaire
- Grosses bourses chroniques : recherche de
- Tumeurs du testicule
- Hydrocèles
- Pseudo tumeurs
- Petit nodule palpable : caractérisation du nodule
- Nodules extra-testiculaires : les nodules extratesticulaires (des annexes) sont le plus souvent bénins
- Nodules intratesticulaires : arguments pour la bénignité ou pour une tumeur maligne
Bilan d’infertilité : cryptorchidie opérée, oligotératospermie (recherche d’anomalies de l’épididyme : anomalies congénitales ou acquises), varicocèles.
Troubles hormonaux (hyperœstrogénie : gynécomastie, troubles de l’érection, etc.), adénopathies (périphériques ou profondes), douleurs scrotales unilatérales persistantes et inexpliquées, sans anomalie à l’examen clinique : on recherche alors une tumeur testiculaire non palpable.