AURÉLIE B., SECRÉTAIRE MÉDICALE

Après un bac littéraire, je ne savais pas vraiment quoi faire. Mes parents m’ont conseillé de trouver une formation, le temps de trouver ma voie. J’ai tenté une formation de secrétaire médicale en me disant pourquoi pas. J’ai commencé en contrat de qualification dans un cabinet de sénologie (mammographie, biopsie). J’ai ensuite été embauchée en CDI pendant quatre ans. Ensuite, j’ai travaillé toujours en radiologie dans une clinique à Boulogne-Billancourt, avant de rejoindre l’IRM Paris Hoche.

C’est un métier à la fois relationnel puisque nous sommes en ligne directe avec les patients et également de gestion administrative pour la tenue de leur dossier.

L’accueil des patients est essentiel, bien sûr, de la prise de RDV jusqu’à leur arrivée à l’Institut, où nous nous occupons de les informer et de les diriger.

L’aspect administratif est également primordial pour la fluidité du parcours patient. Je gère le dossier informatisé de chaque patient et vérifie que tous les papiers administratifs requis sont bien présents (ordonnance, questionnaire médical, carte Vitale, etc.). Je m’occupe enfin de la facturation et de la télétransmission à la Sécurité sociale afin que le patient puisse être remboursé.

Nous faisons aussi le lien avec les médecins radiologues, lorsque des rendez-vous doivent être pris en urgence ou lorsqu’il faut taper des comptes-rendus d’examens, ce qui nécessite de bien connaître les termes techniques et médicaux.

Il faut savoir être souriant et aimable, je dirais même très aimable, savoir mettre sa propre mauvaise humeur de côté. Cela veut dire savoir aussi rester patient et toujours courtois. Personnellement, j’accueille les patients comme s’ils étaient des membres de ma famille et je n’ai jamais eu de conflit. Il arrive que des patients soient énervés, stressés par l’examen à venir. Ou alors que le patient soit agacé par le retard par rapport à l’heure du rendez-vous. C’est pourquoi je le préviens dès son arrivée s’il y a du retard, cela permet de désamorcer tout agacement en amont. J’arrive à faire en sorte que cela se passe bien. Je suis très souriante, peut-être que cela aide. C’est important car si cela se passe mal à l’accueil, le patient va être sous tension pendant toute la durée de son examen ensuite.

Donc, cela demande des qualités pour gérer les gens sur un plan psychologique. Cela vient avec l’expérience, j’ai acquis de la patience. Cela se passe très bien en général et, en 17 ans de carrière, je n’ai jamais eu de souci avec un seul patient. C’est sans doute parce que j’aime mon métier !

Certainement, c’est un métier facilement accessible et qui donne la possibilité de travailler dans un secteur de haute technologie en santé et au sein d’équipes souvent formidables. De plus, c’est un métier qui offre des possibilités d’évolution pour celles et ceux qui le souhaitent, par exemple pour évoluer vers des fonctions d’encadrement et de management.

C’est aussi une profession parfois à l’image un peu sous-estimée. On a toujours tendance à penser que le ou la secrétaire, c’est un métier de larbin. C’est une vision fausse. En fait, c’est un vrai travail d’équipe et nous sommes les maillons d’une chaîne de soins au service du patient. Et un maillon essentiel, je dirais même un pilier. Et ça, c’est très valorisant.

Pour plus d’informations sur le métier de secrétaire médicale en cabinet d’imagerie, veuillez consulter notre fiche métier ici.