Désinfection des sondes d’échographie : l’IRP cité en exemple dans Le Parisien

Imagerie de l'appareil digestif l Institut de radiologie de Paris

Désinfection des sondes d’échographie : l’IRP cité en exemple dans Le Parisien

Imagerie de l'appareil digestif l Institut de radiologie de Paris

A l’Institut de Radiologie de Paris, nous avons fait depuis de nombreuses années le choix d’aller largement au-delà de la réglementation en matière de désinfection des sondes échographiques pour assurer une sécurité optimale aux patientes.

A ce titre, nous sommes cités en exemple de bonnes pratiques pour la désinfection des sondes échographiques, dans un dossier du journal Le Parisien-Aujourd’hui en France. Ces articles font suite à la publication d’un rapport sur l’hygiène insuffisante en France dans ce domaine. En cause, le retard de la réglementation française sur les standards européens et internationaux.

Une nouvelle fois la question de la désinfection des sondes échographiques est donc posée dans la presse.

Le problème est le suivant : une échographie de la prostate chez l’homme ou de l’utérus et des ovaires chez le femme nécessite pour être optimale l’introduction d’une sonde dite « endocavitaire » dans le rectum (chez l’homme) ou le vagin (chez la femme). Cette fois c’est le rapport Parnaix, réalisé par la Société française d’hygiène hospitalière (SF2H) et dévoilé par Le Parisien-Aujourd’hui en France, qui alerte sur le degré insuffisant de protection et d’hygiène exigé en France. La plupart des cabinets de radiologie appliquent la norme française actuelle, qui associe à chaque utilisation l’application d’une protection sur la sonde (comme un préservatif épais) et entre chaque utilisation le passage d’une lingette désinfectante. Bien que ces méthodes laissent des doutes sur la possibilité de transmission de germes par les sondes endocavitaires (notamment les papillomavirus), une désinfection de plus haut niveau dite « DNI » n’est obligatoire en France qu’une fois par jour. La « DNI » (désinfection de niveau intermédiaire) peut se faire par trempage chimique ou dans une machine qui utilise du peroxyde d’hydrogène ou des UV-C. Les standards européens et internationaux sont plus exigeants que les standards français concernant la fréquence des DNI.

L’Institut de Radiologie de Paris a toujours accordé à l’hygiène la plus haute importance. C’est pourquoi, en plus de l’application d’une protection à usage unique sur la sonde, nous avons remplacé, en 2007 déjà, la désinfection avec lingette par la désinfection avec des appareils de dernière génération, régulièrement renouvelés.

C’est un choix qui nécessite un équipement coûteux mais aussi du temps passé entre chaque examen par les praticiens. Ce choix, nous l’avons fait car c’est une mesure de précaution qui nous paraît fondamentale, notamment au vu des risques encourus par la transmission des papillomavirus.

 

Liens vers les 2 articles du Parisien :

http://www.leparisien.fr/societe/sante/a-quand-des-sondes-d-echographie-propres-25-10-2018-7928370.php

http://www.leparisien.fr/societe/sante/pas-systematique-la-desinfection-des-sondes-d-echographie-cela-me-sidere-25-10-2018-7928376.php